De même que les os sont allégés, les ailes des oiseaux  sont très légères. Pourtant, elles résistent sans laisser passer l'air à la surpression générée par le vol.

Nous avons cherché à observer les secrets de cette performance en observant le détail d'une aile au microscope.

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a. Protocole

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Matériel :

• plume de faisan donnée par le papi de Valentin

• microscope électrique

• caméra

• de l'eau distillée et des lamelles

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Déroulement :

• placer la plume sur une des deux lamelles sur la table du microscope

• mettre une goutte d'eau sur la zone à visualiser, et positionner par dessus la deuxieme lamelle

• faire la mise au point pour obtenir une image nette en passant successivement par les objectifs à grossissement de plus en plus forts.

 

b. Observations

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On s'aperçoit que la structure de la plume explique sa résistance aux forces exercées par l'air.

Elle est constituée d'un rachis central d'où partent les barbes qui sont les "filaments" visibles à l'oeil nu.

Autour de celles-ci sont alignées des deux cotés, des barbules qui s'entrecroisent.

Ces barbules sont prolongées de crochets (barbicelles) qui permettent de les accrocher aux barbules qu'elles croisent venant de la barbe suivante. Cela permet d'avoir un maillage de barbues qui reste fixe malgré la pression de l'aile.

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L’imperméabilité à l'air est renforcée par la fine pellicule graisseuse qui recouvre ces plumes